Construit en 1924 pour une capacité d’accueil des cinq cents prisonniers, le centre de rééducation secondaire de LIBENGE ressemble aujourd’hui à un enclos sans portails.
Toitures emportées et mûrs écroulés suite à sa vétusté,les personnes incarcérées sont considérées comme des prisonniers libres car rien ne les empêche de s’évader.
« Il y a urgence de réhabiliter cette prison car les brigands, bourreaux et autres inciviques une fois arrêtés avant d’être transférés à la prison centrale d’ANGENGA à Gemena, chef-lieu de province du sud-ubangi pour purger leurs peines s’échappent facilement. C’est ce qui justifie la montée du taux de violences sexuelles, de vols et de banditisme juvénile dans le chef-lieu du territoire de LIBENGE » déclare le directeur de la dite prison centrale Alphonse Kamba.
Et d’ajouter: « C’est depuis des années que cette prison ne reçoit plus des subventions. Comme conséquences, les locataires de ses pensionnaires sont exposés à toute sorte de maladies ».
Parmi les difficultés qu’éprouvent le responsable de la prison secondaire de LIBENGE, on note également le manque de moyens de mobilité pour évacuer les détenus ou condamnés à Gemena pour écoper leur peine.
Au stade actuel, ce centre pénitentiaire n’a seulement que la capacité d’héberger cent cinquante détenus.
Franck BILIWE SENATE/Gemena