La ville-province de Kinshasa présente actuellement des allures de Johannesburg en Afrique du Sud, mais aussi de la favela au Brésil et autres en termes de taux élevé des cas des braquages. Une situation qui inquiète la population qui se sent par la même occasion abandonnée par les autorités.
Curieux de constater que partout où ces actes inciviques sont perpétrés, il y’a très souvent un poste de police à quelques mètres, les kinois se posent un tas de questions sur les capacités réelles de la police à assurer la sécurité de la population.
Cela fait plusieurs mois déjà que les habitants de Kinshasa vivent des braquages, parfois à même la journée. Des personnes sans foi ni loi équipées d’armes à feu, braquent et pillent des banques, boutiques, bars, terrasses, hôtels et autres.
Il ne se passe pas une semaine sans que l’on ne parle de ces pratiques barbares, de vol à mains armées, de cambriolage dans les quartiers de Kinshasa. Les autorités n’interviennent presque pas, et la population se sent abandonnée à elle-même.
La population lance un cri d’alarme aux autorités compétentes pour éradiquer ce fléau en vogue qui met en mal sa quiétude, et l’empêche de vaquer librement à ses occupations.
Frida MAYALA
