Le verdict est tombé dans le dossier violation des consignes militaires impliquant l’Adjudante Sarah Ebabi Ebadjara. Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a rendu, ce mercredi 29 octobre 2025, sa décision très attendue : la militaire des FARDC a été condamnée à douze mois de servitude pénale principale, assortis d’un sursis.
Cette décision met fin à plusieurs semaines de spéculations autour du sort de la sous-officière, dont la vidéo personnelle diffusée sur les réseaux sociaux avait suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et de la hiérarchie militaire.
Une condamnation assortie de sursis
Concrètement, cette condamnation signifie que l’Adjudante Sarah Ebabi Ebadjara ne purgera pas de peine de prison ferme. Elle recouvre donc sa liberté, mais demeure soumise à une période probatoire durant laquelle elle ne devra commettre aucune nouvelle infraction.
Le sursis constitue une mesure de clémence conditionnelle, agissant comme une mise à l’épreuve judiciaire. Il permet à la militaire de reprendre le cours normal de sa vie tout en restant sous la vigilance de la justice militaire.
Un élan de solidarité et d’humanité
Au-delà du verdict, cette affaire a suscité un large mouvement de compassion et de solidarité.
Touchés par le courage et la dignité dont a fait preuve l’adjudant tout au long de cette épreuve, un collectif de journalistes, conduit notamment par Rachel, a annoncé son intention d’offrir un cadeau de mariage à Sarah Ebabi Ebadjara, qui s’apprête à célébrer son union dans les prochains jours.
Un geste symbolique pour accompagner la militaire dans ce nouveau chapitre de sa vie, marqué par la résilience, le pardon et l’espoir.
Baby MOSHA
