La cérémonie marquant le lancement des travaux de construction du nouveau bâtiment de l’Institut de Recherches Économiques et Sociales (IRES) de l’Université de Kinshasa s’est tenue ce mardi 4 novembre. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Relance de l’Économie Congolaise (PAREC), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).
Malgré une pluie soutenue, l’événement a réuni des autorités nationales, des responsables universitaires, des partenaires techniques et des étudiants, témoignant de l’importance stratégique accordée à ce projet.
Prenant la parole en qualité d’autorité contractante, Alain Lungungu Kisoso, Coordonnateur national de la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF) accompagné de madame Djena Bassiala N’landu, Coordonnatrice nationale adjointe, a souligné que cette initiative s’inscrit dans la vision de modernisation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en République démocratique du Congo.
« Cette infrastructure n’est pas une simple dépense publique, mais un socle essentiel pour permettre aux chercheurs de renforcer la production scientifique au service du développement national », a-t-il déclaré.
La construction de ce bâtiment R+2, d’une superficie de 1 950 m², constitue l’une des réalisations majeures du PAREC. La BAD a retenu l’IRES comme centre d’excellence pour accompagner la transformation économique du pays.
Le Coordonnateur de la CFEF a également rappelé à l’entreprise exécutante, JANAMAPA CONSTRUCT SARL, ainsi qu’au maître d’ouvrage, l’obligation de respecter les termes du contrat, les normes techniques et les délais contractuels. Il a invité l’Université de Kinshasa à s’approprier pleinement ce projet afin d’en garantir la durabilité.
Les travaux, prévus pour durer 12 mois, seront entièrement financés par la BAD. La CFEF, pour sa part, s’engage à garantir une gestion rigoureuse, transparente et efficace des ressources mobilisées.
Prenant la parole à son tour, le Représentant pays de la BAD, Marcel Kosi, a salué l’importance stratégique de cette infrastructure : « En investissant dans l’IRES, la Banque Africaine de Développement investit dans la capacité de la RDC à se réformer par elle-même et à piloter son développement sur des bases factuelles et durables. »
Il a également souligné le professionnalisme et l’engagement sans faille de la CFEF qui assure avec efficacité le rôle de l’autorité contractante et de la rigueur dont elle fait preuve est essentielle à la réussite du projet et à la bonne gestion des ressources mises à la disposition par la banque.
Au nom des autorités académiques, Charles Odiko, Secrétaire général académique de l’UNIKIN, a rappelé le rôle historique et intellectuel majeur de l’université dans la production scientifique nationale. Il a réaffirmé l’engagement de l’UNIKIN à préserver et valoriser cette nouvelle infrastructure.
Baby MOSHA
