Nombreux ont été choqués et abasourdis de la sortie médiatique de CREFDL à propos de l’exécution du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T). Pour rappel le PDL-145T est un programme ambitieux qui vient corriger les disparités longtemps observées entre le milieu urbain et le milieu rural. Il a été initié spécialement par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi qui tient mordicus à son succès. Il est exécuté par trois agences : le PNUD, le BCECO et la CFEF .
Ces trois agences ont été recrutées en toute transparence suite à leur expérience dans l’exécution des projets.

Des allégations infondées
la virulence de certains commentaires dépasse tout entendement.
Puisqu’il s’agit, dans son rapport, d’un échantillon des infrastructures couvertes par la Cellule d’exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles ( CFEF), il y a lieu de se poser une question :
le CREFDL est-il entré en contact avec la CFEF pour certifier ses conclusions ?
Les rapports de vérification des états financiers et d’audit de gestion attestent que tous les fonds décaissés par le gouvernement de la République au profit de la CFEF dans le cadre du PDL-145T ont été retracés et que toutes les opérations et transactions réalisées ont été conformes au protocole d’exécution du programme signé avec le gouvernement.
Lors de la préparation du programme pour définir les priorités et les besoins sociaux de base, les bénéficiaires étaient consultés et associés.
La CFEF organisait des consultations publiques de manière à ce que les bénéficiaires puissent s’approprier de ses bâtiments.
Pourquoi avoir recruté la CFEF ?
Le recrutement de la CFEF pour l’exécution de ce programme n’est pas fortuit. Cette agence est réputée pour son expertise. Tenez, la CFEF, c’est 15ans d’expérience et de gestion des projets multisectoriel de développement financés par la Banque Mondiale, la BAD, le gouvernement congolais. Elle est une agence fiduciaire chargée de la coordination et de la gestion des projets financés à travers les ressources des partenaires Techniques et Financiers du Gouvernement, mobilisées dans le cadre des accords des financements des dons, prêts et programmes d’appui budgétaire négociés par le Ministère des Finances. Dans le cadre du PDL-145T, elle exécute les travaux dans 7 provinces : Kongo Central, Nord Ubangui, Sud Ubangui Kwango, Kwilu, Équateur et Maï-Ndombe.
Évolution positive
Dans son rapport, le CREFDL fait allusion à trois provinces notamment le Kongo Central, le Kwilu et le Kwango. Il y a lieu de préciser que les travaux progressent malgré les conditions d’inaccessibilité sur certains sites à cause de l’état de délabrement avancé des routes de desserte agricole et d’intérêt provincial dans tous les territoires, l’insécurité suite aux incursions répétitives de la milice Mobondo. Comme l’atteste, le rapport présenté le 22 octobre dernier devant les élus nationaux réunis en caucus.
En dépit des écueils énumérés ci-haut , le taux d’exécution physique dans ces provinces est de 86%.

Pour rappel, lors du briefing – PDL tenu le 14 mars 2023 avec les 3 agences concernées et en présence du ministre de la Communication Patrick Muyaya et du Vice-premier ministre et ministre du Plan Guylain Nyembo, le coordinateur national de la CFEF avait dit qu’un tel projet avec la Banque mondiale ou la BAD, s’exécuterait en 5 ans. Dès l’entame, vu son expérience, il avait précisé que le défi est de construire en 1 an ou 1 an et demi.
Baby MOSHA