Réunis jeudi 4 décembre 2025 à Washington, les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ont signé, sous l’égide du président américain Donald Trump, les Washington Accords for Peace and Stability.
Présentés comme une avancée majeure pour la région des Grands Lacs, ces accords ont été paraphés en présence de plusieurs dirigeants africains, dont ceux du Togo, de l’Angola, du Kenya, du Burundi et de l’Ouganda.
Très impliqué dans la médiation, Donald Trump a affirmé que ces textes pourraient produire « des résultats immédiats », allant jusqu’à évoquer un « véritable miracle ».
« Ces deux hommes sont de grands dirigeants », a-t-il déclaré à propos de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi, assurant sa confiance dans leur engagement.
Paul Kagame a, pour sa part, salué un « tournant » dans la quête de paix régionale. Il a remercié les chefs d’État africains présents et souligné le rôle du Qatar, avant de mettre en avant l’implication personnelle de Donald Trump.
Félix Tshisekedi a également insisté sur la portée historique de ce cadre, qui combine déclaration de principes, accord de paix et mécanisme d’intégration économique régionale. Il a pris un « engagement solennel » à mettre en œuvre les obligations de la RDC « avec rigueur », exprimant l’espoir que le Rwanda respectera « pleinement la lettre et l’esprit » des engagements pris à Washington. Le président congolais a appelé à une coopération reposant sur le respect mutuel, la non-ingérence et la lutte commune contre les groupes armés, avec l’objectif de mettre fin à toute forme de soutien aux « forces négatives » et d’ouvrir la voie à une prospérité partagée.
Ces accords, a-t-il conclu, pourraient marquer « le début d’un nouveau chemin », difficile mais porteur d’une paix enfin tangible capable d’ instaurer une ère durable de stabilité dans l’ensemble de la région des Grands Lacs.
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