A travers un point de presse tenue ce vendredi 3 octobre 2023, le ministre provincial de l’économie Roger Nimy a éclairé la lanterne des professionnels des médias sur le riz avarié importé par la Socimex.
Pour le patron de l’économie du Kongo-Central, il n’ya pas lieu de parler de la présence de riz impropre à la consommation sur les marchés de Matadi et Boma.
La vérité est que, de 740.000 sacs de riz importés par cette société commerciale, 6.089 sacs ont été déclarés avariés par le service de la Quarantaine oeuvrant au port grâce à la bonne fois de la société importatrice.
Quant au reste, toujours en vente, la consommation ne comporte aucun danger pour la santé.
Ceci, pour la simple raison que la quantité saisie (6.089 sacs) a fait l’objet d’une décision de refoulement vers le pays de provenance conformément à la loi.
A propos des informations sur la présence de ce riz abîmé sur les marchés, le ministre provincial de l’économie a révélé que, selon des enquêtes, une bonne quantité des sacs de riz aurait été déchargée du bateau refoulé dans un village situé au bord du fleuve, et ramenée à Matadi et à Boma par des inciviques à l’aide des pirogues à moteur.
Roger Nimy a encore affirmé que les mêmes enquêtes des services spécialisés ont déjà permis à ce jour la récupération de plus ou moins 500 sacs de ce riz avarié au près de ces présumés hors-la-loi, principalement à Boma au niveau du lieu de débarquement.
Il a encore martelé que les recherches se poursuivaient pour récupérer le reste de la quantité du riz à problème.
En attendant, a-t-il ajouté, quelques membres du réseau dont une femme auprès de qui l’ on a retrouvé dans un premier temps plus ou moins 50 sacs de riz, mais aussi le pilote de la Congolaise des Voies Maritimes ( CVM ) qui était chargé de mener le navire jusqu’à l’embouchure ont déjà été arrêtés et se trouvent actuellement entre les mains de la justice.
Le ministre a clos son intervention en demandant à la population de faire confiance aux services techniques chargés du contrôle de la conformité des marchandises entrant au pays, et de consommer sans crainte le riz sur le marché car la situation relative au riz degradé était sous contrôle.
Jean LUYINDULA