Cette année, la montée des eaux du fleuve Congo a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de 60 ans. Les fortes pluies qui ont débuté en mi-novembre 2023 se sont intensifiées jusqu’au mois de janvier 2024, provoquant des inondations majeures dans au moins 18 des 26 provinces de la République démocratique du Congo.
Ces inondations ont impacté négativement la vie de 2 millions de personnes, selon des chiffres avancés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
L’étendue de la catastrophe reste difficile à évaluer avec précision mais l’ampleur de la crise est vraiment alarmante.
La OCHA mobilise les partenaires et les autorités nationales pour la conduite des évaluations et la consolidation du plan de réponse aux inondations.
Des actions de plaidoyer sont également en cours pour la mobilisation de fonds en appui au plan de réponse, notamment une intervention stratégique du Fonds Central d’Intervention d’Urgence (CERF).
Face à l’ampleur des dégâts et au délai de réponse restreint, a-t-elle soulignée, l’Équipe Humanitaire Pays envisage de se concentrer sur des interventions prioritaires dans les provinces les plus touchées, telles que l’assistance en espèces, la sécurité alimentaire, la restauration des infrastructures d ‘eau, hygiène et assainissement ainsi que les services de santé, en ciblant spécifiquement les besoins vitaux et la protection des plus vulnérables.
Près de 300 personnes sont décédées à la suite des inondations et plus de 98 000 maisons détruites, 431 472 ménages affectés dans 15 provinces. Le bilan est lourd, peut-on comprendre du rapport de l’ OCHA.
Notons que ces inondations paralysent les activités agricoles des populations riveraines au fleuve Congo. Les champs de manioc et de céréales (haricots, maïs et riz) inondés et plusieurs dizaines d’étangs piscicoles détruits.
Baby MOSHA